Paroisse Notre Dame de l'Estuaire
11 bis place des Halles - 17120 Cozes
paroissecozes@gmail.com
05 46 90 86 55
Paroisse Notre Dame de l'Estuaire
Prendre le temps de lire et de méditer la Parole de Dieu
01/12/2020
La Parole de Dieu de ce jour nous est précieux car si l’on voit souvent Jésus en prière dans l’Evangile, il est très rare que nous puissions avoir accès à l’objet de sa prière, si ce n’est toutefois dans la très longue et belle prière du Christ après la Cène dans l’Evangile de Jean. Et voilà que nous découvrons que la prière de Jésus est d’abord une prière d’action de grâce, une exultation à la manière même de sa mère, Marie, elle aussi toute emplie de l’Esprit Saint dans la prière du Magnificat.
Le cœur de cette louange est la prédilection du Père pour les tout-petits, tous ceux et toutes celles qui ont su garder un cœur simple et sans prétention. Ceux et celles qui ne se prennent pas pour quelqu’un devant la Face du Trois Fois Saint. Pas ceux qui se regardent prier ou qui regardent si on les voit prier. Les sages et savants qui ont la folie de croire que l’on peut avoir raison de Dieu, que l’on peut le cartographier, Lui l’Insondable, ou pire, le domestiquer par nos mines contrites et entendues, Lui l’Imprévisible et l’Irrépressible.
Un cœur d’enfant qui saute de joie et bat des mains sans se soucier du moins du monde de ce que l’on dira quand ceux qui se croient sages et savants se pâment de façon ostensible dans les gestes d’une piété bien calculée pour qu’on les remarque et les admire…
Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus nous a rappelé fort justement à l’entrée de l’époque contemporaine, notre époque, cette génération qui se croit bêtement plus intelligente et plus savante que toutes celles qui l’ont précédée, qu’il n’est qu’un chemin pour aller vers Dieu, celui du consentement à l’enfance spirituelle. C’était déjà le chemin indiqué par Jésus au sage Nicodème et encore : « si vous ne redevenez pas comme des petits enfants. » C’est le chemin que Dieu lui-même emprunte pour se dire par l’enfant de Bethléem.
Garde nous, Seigneur, un cœur d’enfant. Apprends-nous à communier à l’enfant que nous avons été pour chanter et proclamer ta louange comme Tu l'espéres.
Avec un cœur d’enfant, Françoise nous invite à entonner le psaume 146 : « Je veux louer le Seigneur tant que je vis, Chanter mes hymnes pour mon Dieu tant que je dure. »
Oh oui, mais j’ai l’impression que c’est Lui qui chante en nous.
Cette présence qui fait chaud au cœur
Cette vie qui est là, comme un enfant dans le ventre de sa mère.
On se connaît au plus profond de l’être, et en même temps, c’est une interrogation permanente.
Réalité impalpable, source de tendresse.
C’est un peu comme si on était un arbre,
Dans lequel Dieu vient nicher et chanter.
Tant que tu voudras bien venir, Seigneur,
Je t’écouterai chanter.